lundi 17 septembre 2007

Venezuela: Chavez annonce un voyage à Cuba en décembre

Le président du Venezuela Hugo Chavez a annoncé qu'il se rendrait à Cuba en décembre prochain pour inaugurer une raffinerie de pétrole et lancer un projet de construction d'usine de regazéification, dans son programme radio-télévisé dominical "Aló, Presidente".

Au cours de cette visite, le président vénézuélien doit inaugurer une raffinerie de pétrole à Cienfuegos (centre) et également lancer le projet de construction d'une usine de regazéification du gaz qui sera exporté du Venezuela vers Cuba.

Hugo Chavez n'a toutefois pas précisé le volume de ces exportations de gaz vers Cuba.

La raffinerie de Cienfuegos, opérée par une société mixte vénézuelo-cubaine, doit commencer à opérer en décembre où travaillent actuellement quelques 600 ouvriers employés par dix entreprises cubaines et un groupe d'experts vénézuéliens.

L'ambassadeur vénézuélien à La Havane, Ali Rodríguez, a récemment indiqué que la raffinerie traitera "dans un premier temps 650.000 barils (de pétrole) par jour" puis dans un deuxième temps, "ira jusqu'à 109.000 (barils) au total" quotidiennement.

La dernière visite du président Chavez à Cuba remonte au mois de juin. En 2006, il s'était rendu en six occasions sur l'île de Fidel Castro, en convalescence à la suite de plusieurs interventions chirurgicales survenues à partir de juillet 2006.

mercredi 12 septembre 2007

La face cachée du Che


Quel est le point commun y a t'il entre Thierry Henry, Diego Maradonna, Carlos Santana et Mike Tyson ? Tous ont affiché d'une façon ou d'une autre leur attachement à Che Guevara, de façon symbolique et vestimentaire le plus souvent, mais l'ancien champion du monde des poids lourds allant jusqu'à se faire tatouer le portrait du Che sur l'abdomen. Que savent exactement de Che Guevara les millions de personnes qui brandissent régulièrement son portrait dans les manifestations ? Pas grand chose en vérité, car l'histoire de celui que les Cubains ont surnommé "le petit boucher de la Cabana", est longtemps restée un mystère.

"J'ai longtemps figuré parmi les admirateurs de Che Guevara" confesse Jacobo Machover dans une phrase d'introduction quasi proustienne de son dernier essai. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas le seul à avoir commis cette erreur de jeunesse. En effet qui n'a jamais eu son T shirt, ou son poster "Che" pour souligner son esprit de rébellion, où son attachement, même très théorique, aux idéaux révolutionnaires ? "La figure du Che est devenue oecuménique" poursuit Machover "elle a perdu tout sens. Elle reflète un mélange de modernité, d'idéalisme vers un futur plus attractif, et de nostalgie envers un temps qui n'est plus."

Durant les premiers mois qui suivent la victoire de la révolution cubaine, le comandante Guevara se retrouve à la tête de la prison de la Cabana, une ancienne forteresse coloniale de La Havane. Sa mission : superviser les exécutions des anciens du régime de Batista, puis de révolutionnaires jugés trop timorés. Les tribunaux révolutionnaires siègent sans discontinuer dans toutes les casernes, sous les ordres de Raúl Castro, le frère de Fidel et à la Cabaña sous les ordres de Guevara. Dariel Alarcón Ramírez, dit « Benigno » ancien compagnon d'arme du Che recueille les témoignages des soldats qui décrivent Guevara observant les exécutions, en fumant un cigare sur le mur qui surplombe le fossé de la forteresse. « Pour ces soldats qui, jamais auparavant, n'avaient vu le Che, c'était quelque chose d'important. Cela leur donnait beaucoup de courage », raconte-t-il aujourd'hui.

Après un discours devant l'assemblée générale des Nations unies le 11 décembre 1964, Guevara est interrogé par les délégués de certains pays latino-américains et par celui des Etats-Unis sur la répression dans l'île. Il répond sans ambages : « Nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons à fusiller tant que cela sera nécessaire. Notre lutte est une lutte à mort. ». Curieusement, le monde a conservé du Che l'image d'un martyr idéaliste, alors que son autoritarisme et sa rigidité sur les principes étaient bien connue de ses proches.

vendredi 7 septembre 2007

160 ans de présence des Chinois à Cuba

On a commémoré récemment le 160e anniversaire de l’arrivée à Cuba du vapeur Oquendo, chargé dans ses cales des premiers citoyens chinois. Engagés d’une façon mensongère, ils sont venus remplacer les esclaves noirs dans la production agricole du pays.

Après quelques jours seulement, un autre bateau est arrivé, chargé aussi de nouveaux esclaves, en provenance du port d’Amoy. Ces hommes libres, recrutés par la Société d’encouragement de la métropole espagnole, arrivaient avec des documents signés qui les obligeaient à offrir leurs services durant huit ans, dans des conditions quasiment d’esclavage.

Selon des chiffres de l’époque, entre 1847 (date d’arrivée) et 1874, on estime qu’environ 150 000 manœuvres, connus là-bas comme coolies, ont été amenés ici.

Répartis dans toute l’île, certains prenaient la fuite et ceux qui n’étaient pas repris devenaient des cimarrones (marrons, esclaves en fuite).

Un grand nombre de chinois ont participé à la guerre pour l’indépendance de 1868. En 1869 ils rivalisaient déjà d’héroïsme avec les Cubains. Selon les historiens, il est difficile de calculer le nombre de ceux qui participèrent aux luttes insurrectionnelles, car ils changeaient leurs noms et prénoms contre d’autres en espagnol, mais on sait cependant que les Chinois ont représenté, à un moment de la guerre, le quart des combattants.

Beaucoup de ceux qui ont réussi à se libérer du joug du contrat, sont devenus, vers 1855, des travailleurs libres et se sont établis ensuite à travers tout Cuba, car le retour dans leur pays leur était interdit.

Attirés par certaines facilités offertes par les autorités espagnoles, des immigrants asiatiques d’un autre genre sont arrivés à Cuba. Ils venaient de la Californie, des États-Unis et possédaient un certain capital leur permettant par la suite de monter des petits ou moyens commerces dans la plus grande des Antilles.

Des magasins d’alimentation, des blanchisseries et des petites épiceries font alors leur apparition aux alentours de Zanja Real, qui allait ensuite devenir la rue Zanja. Des vendeurs ambulants sont alors apparus. Ils offraient des tubercules, de la viande, de la quincaillerie, des fruits et autres objets, posant les bases du Quartier chinois de La Havane, lequel allait même devenir le plus vaste d’Amérique latine.

Vers le début du XXe siècle, environ 10 000 chinois vivaient dans le quartier. Ils avaient leurs propres sociétés, des commerces de tout type, des maisons de jeu, des théâtres, un journal et même leur propre cimetière.

Avec la victoire de la Révolution en 1959, dans changements surgissent dans le pays, et par conséquent dans le quartier. Les nouvelles lois provoquent un exode de californiens et de commerçants chinois dont les intérêts sont touchés. Seuls sont restés ces immigrants qui n’avaient que leurs bras pour travailler et qui ont fait de cette terre leur foyer.

Dans les rues très fréquentées du Quartier chinois de La Havane et ses alentours il y a toujours plein d’animation, à toute heure, sur le petit boulevard connu sous le nom de Chuchillo de Zanja. Là-bas se donnent rendez-vous non seulement les descendants et les Havanais qui vivent dans n’importe quelle partie de la ville, mais aussi les voyageurs du reste du pays, de passage dans la capitale et de nombreux touristes du monde entier.

La raison de cette animation est simple, là-bas se sont installés, rivalisant de qualité, des restaurants dont les propriétaires sont membres des 12 associations rassemblant les descendants de chinois, regroupés par noms, et où le menu est composé, essentiellement, de plats des différentes régions du géant asiatique.

C’est pourquoi, en plein XXIe siècle, 160 après l’arrivée des premiers chinois à Cuba, eux et leurs descendants forment une communauté très particulière, complètement intégrée à la société cubaine, lesquels conservent et transmettent les traditions du pays d’origine de leurs ancêtres.

Une promenade sur le Malecon

Si il y a bien une chose que je regrette de mon séjour à Cuba, c'est de ne plus pouvoir longer le Malecon de La Havane....

Cuba doit revoir sa copie pour retrouver l'intérêt des Français


Alors que la République Dominicaine totalisait 142.881 clients (-4,8%) à cette période, Cuba n'en avait séduit que 23.694 (-25,5%). Interrogés, les TO spécialistes de la destination établissent un diagnostic alarmant. "Cuba doit repositionner son offre qui n'est plus vraiment adaptée aux attentes des clients. Ces derniers recherchent plus de proximité avec les locaux et moins de farniente sur des plages aseptisées" explique-t-on chez Havanatours.

"Cuba est un pays superbe avec des attraits et des intérêts incroyables mais l'offre est trop cher. A fortiori si on la compare avec la République Dominicaine ou la Riviera Maya" poursuit-on chez Marsans. Si l'offre balnéaire ne peut concurrencer ses voisins, pour Vacances Transat l'offre circuit en individuel peut redonner à la destination ses lettres de noblesse. "Nous avons de grosses ambitions sur Cuba pour l'hiver prochain, surtout en formule autotours et découverte individuelle" conclut Patrice Caradec, DG de Vacances Transat, qui note déjà le retour des groupes... un bon indicateur pour la "santé" de la destination.

mercredi 5 septembre 2007

Castro dénonce les «superrévolutionnaires»


Le président cubain Fidel Castro s'en est pris à des «superrévolutionnaires» non nommés qui recommandent pour Cuba des formules «typiques du néolibéralisme» tels des investissements étrangers «sans limites», dans un article paru mardi.

Dans ce nouveau texte publié à la Une de la presse officielle cubaine et intitulé «Les superrévolutionnaires», le chef de l'État, éloigné du pouvoir par la maladie depuis plus d'un an, pose la question: «Qu'est ce qui se passe avec les superrévolutionnaires de la soi-disant extrême gauche ?»

«Que conseillent-ils à la Révolution ? Du pur venin. Les formules typiques du néolibéralisme», écrit Fidel Castro qui ne précise pas à quel courant de l'extrême gauche il se réfère.

Le président cubain reproche en particulier à ces «superrévolutionnaires» d'avoir conseillé à Cuba des investissements «ruineux», par exemple dans l'immobilier.

Si les autorités cubaines «n'avaient pas stoppé à temps les investissements étrangers dans les logements» --qui étaient permis pendant la période de relative ouverture économique des années 1990--, «on en aurait construit des dizaines de milliers sans autres moyens financiers que leur vente préalable à des étrangers résidents à Cuba ou à l'extérieur», explique-t-il.

Et «beaucoup de ces logements auraient pu être acquis par des services du renseignement ennemis et leurs alliés», affirme le chef de l'État.

lundi 3 septembre 2007

Le Venezuela ressemble de plus en plus à Cuba

Tandis que le Venezuela engrange des montants records grâce à ses exportations de pétrole, les consommateurs font face à des pénuries de viande, de farine et d'huile de cuisine.

L'inflation annuelle a atteint 16 pour cent au Venezuela ces derniers mois, le taux le plus élevé d'Amérique latine.

Le bolivar a dégringolé de 30 pour cent cette année à 4,85 pour un dollar au marché noir, le seul endroit où il s'échange librement en raison des mesures de restrictions du gouvernement sur les devises étrangères. Un taux plus de deux fois supérieur au taux officiel de 2,15 par dollar décrété en 2005 par le gouvernement. Chávez peut devoir dévaluer le bolivar cette année pour réduire cette incohérence et pour augmenter les recettes du pétrole, qui compose la moitié du revenu du gouvernement.

« Cela été le boom pétrolier le plus mal géré de l'histoire du Venezuela, » a déclaré Ricardo Hausmann, un ancien ministre de la planification du gouvernement qui enseigne maintenant les sciences économiques à l'université de Harvard. « Une dévaluation est inévitable. La seule question est quand. »

Un des plus anciens prisonniers de conscience cubains a été libéré

Un des plus anciens prisonniers de conscience cubains a été libéré

Le dissident cubain Francisco Chaviano Gonzalez a été relâché, vendredi 10 août, après treize ans de prison. Il avait été condamné par un tribunal militaire de La Havane à quinze ans de prison pour avoir falsifié des papiers et diffusé des secrets d'Etat. « En 1991, les autorités m'ont dit : il faut que tu quittes Cuba, ou alors nous allons te jeter en prison pendant quinze ans, et ta famille connaîtra le calvaire », affirme M. Chaviano, qui clame son innocence et attribue son élargissement aux maladies graves qui lui ont été diagnostiquées. « La disposition du gouvernement n'est pas très bonne, a-t-il ajouté. Je ne pense pas qu'il ait l'intention de libérer d'autres prisonniers politiques. » Il décrit la prison Combinado del Este comme un « enfer », et assure avoir été « roué de coups » par les gardiens à plusieurs reprises

cubantrip news

cubantrip.com, actualités de Cuba