jeudi 29 novembre 2007

Merci Fidel pour tout ce que tu nous donnes

bodegaLa propagande est partout à Cuba, et parfois elle contraste avec la triste réalité de manière provocante et presque humoristique. Cette bodega (magasin où sont distribués les produits alimentaires rationnés depuis 1962) est un exemple avec ses rayons désespérément vides et son slogan remerciant Fidel pour 50 ans de pénurie.....

« Vamos bien » clament aussi les affichent de propagande aux couleurs un peu délavées, mais aujourd'hui tout le monde sait qu'il y a au moins un Cubain qui ne va pas bien. L'heure des comptes a sonné pour la révolution cubaine et la réalité est bien loin du rêve utopique de Che Guevara : Cuba est maintenant largement considéré comme une dictature communiste presque comme les autres. Pourquoi presque ? Parce que Cuba cela reste la plage, le rhum, la salsa et une chaleur qui ne colle pas avec l'image que l'on se fait du goulag et d'une société soviétisée. Le plus surprenant n'est pas que le communisme ait produit à Cuba, comme partout ailleurs en son temps, une société totalitaire et policière, de pénuries, et de rationnement permanent. Qui s'en étonnerait aujourd'hui ? Mais plutôt que Fidel Castro continue curieusement à bénéficier d'un traitement de faveur assez singulier pour un dictateur.


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mercredi 28 novembre 2007

Référendum au Venezuela, un nouveau tour de vis pour la presse ?

A quelques jours du référendum du 2 décembre au Venezuela, Reporters sans frontières craint "un tournant dangereux pour la liberté de la presse". RSF manifeste son inquiétude concernant deux articles du nouveau texte, jugés dangereux pour la liberté de la presse.


"Quel besoin avait le président Hugo Chávez d'engager une réforme de la Constitution qu'il avait lui-même fait adopter, au risque d'aggraver encore un peu plus les divisions et la polarisation entre les citoyens de son pays ? Elaborée avec le concours de la société civile, la Constitution de 1999 avait fini par susciter un certain consensus. Inopportune et dénoncée par des personnalités ou des partis politiques jusque-là proches du pouvoir, sa réforme actuelle dénature dangereusement l'intitulé initial et menace la liberté de la presse, à travers ses articles 337 et 338. Par ailleurs, le climat dans lequel s'est déroulée la campagne électorale et les agressions odieuses contre la presse constatées de part et d'autre, peuvent à tout moment servir d'argument pour décréter l'état d'urgence illimité (article 338) et suspendre, de ce fait, des garanties constitutionnelles fondamentales comme le droit d'informer (article 337). La ratification de cette réforme pourrait donc marquer un tournant dangereux pour la liberté de la presse", estime Reporters sans frontières.


Fixé au 2 décembre prochain, malgré des appels au report y compris au sein de la coalition au pouvoir, le scrutin devra entériner la modification ou l'introduction d'une soixantaine d'articles de la Constitution promulguée par le président Hugo Chávez au début de son premier mandat, en 1999. Les articles 337 et 338 figurent parmi les dispositions les plus controversées de cette réforme, récusée par des personnalités proches du chef de l'État comme le général Raúl Baduel, ancien ministre de la Défense, ou le parti de centre-gauche Podemos, dont les députés se sont abstenus lors du vote du texte à l'Assemblée nationale.

L'article 338, dans sa version initiale de 1999, prévoit que "l'état d'exception peut durer trente jours renouvelables et être étendu jusqu'à quatre-vingt-dix jours renouvelables en cas de conflit interne ou externe. Amendé, l'article supprime tout délai de prorogation et n'impose plus l'aval du Tribunal suprême de justice, en violation de la jurisprudence de la Cour interaméricaine des droits de l'homme. L'article 337 initial prévoit que certaines garanties constitutionnelles ne peuvent être suspendues dans une situation d'état d'exception. L'accès à l'information a disparu de la liste des droits intangibles dans la version amendée.
La vice-présidente de l'Assemblée nationale, Desiré Santos Amaral, elle-même journaliste de profession, a d'ores et déjà annoncé, le 24 novembre, une réforme de la loi sur l'exercice du journalisme pour le courant de l'année 2008.

Source :

Benoît Hervieu
Despacho Américas / Americas desk
Reporters sans frontières
47, rue Vivienne
75002 Paris - France



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Chavez pris à son propre piège ?

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le référendum qui doit être organisé au Venezuela le 2 décembre n'est pas gagné d'avance. Cette nouvelle étape visant à faire d'Hugo Chavez un président plénipotentiaire et sans limite de temps, pourrait bien provoquer un rejet. A force de vouloir donner à sa dictature les apparences d'une démocratie populaire en recourant au suffrage à tout bout de champ, Chavez prend le risque de lasser son électorat.

La nouvelle constitution est un pas supplémentaire vers l'installation d'un régime bonapartiste et ne limiterait plus le nombre de mandats présidentiels, ce qui pourrait bien se retourner contre le président Hugo Chavez : pour la première fois, le résultat du plébiscite n'est pas connu d'avance puisqu' un sondage donne le "non" aux réformes vainqueur, avec 49%, contre 39% en faveur du changement.

Ce sondage a été réalisé par Datanalisis, un institut de Caracas. Ses précédentes enquêtes avaient toujours été à l'avantage du président vénézuélien.

Les électeurs se prononceront le 2 décembre sur ce référendum, qui vise à faire approuver des réformes qui ne limiteraient plus le nombre de mandats présidentiels, prolongeraient les mandats de six à sept ans, et créeraient de nouveaux types de propriétés gérées notamment par des coopératives, parmi d'autres changements.

Ce sondage, publié dans le journal vénézuélien El Universal, a été réalisé auprès de 1.854 Vénézuéliens, du 14 au 20 novembre. La marge d'erreur est de 2,5 points.


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L’Agence française de voyage AFAT tient son congrès à Cuba

L’industrie touristique cubaine espère s’achever, pour la 4e année consécutive, par la réception de plus de deux millions de visiteurs, ce qui confirme la plus grande des Antilles comme l’une des principales destinations dans les Caraïbes. L’information a été donnée ici par Maria Elena Lopez, vice-ministre du ministère du Tourisme, qui a souligné que les principaux pays pourvoyeurs de touristes verront leurs chiffres grimper au terme de l’année 2007, dont le Canada, qui augmentera d’environ 6%. La vice-ministre a abordé ce sujet durant le 18e Congrès de l’Agence française d’Affaires et de Tourisme (AFAT Voyages), qui s’est terminé à l’hôtel Pesquero. La qualité reconnue des plages d’Holguin, son développement hôtelier, l’existence d’une flore et d’une faune remarquable dans le troisième pôle en importance du pays, la culture et l’histoire de ce territoire, sans compter la chaleur de ses habitants, ont été les éléments pris en compte pour déterminer le lieu de la manifestation.

Résultats des élections générales à Cuba

Les autorités électorales cubaines ont des réunions aujourd'hui afin d'examiner les résultats de la première étape des élections générales et de préciser les tâches à accomplir durant la seconde étape.

M. Rubén Pérez Rodríguez, vice-président de la Commission électorale nationale a dit que lesdites rencontres auraient lieu mardi et mercredi afin de partager de l'information et de l'expérience.

Les documents fondamentaux qui sont le guide pour la deuxième étape seront abordés aussi notamment les règles complémentaires mises au point par la Commission électorale nationale.

Dimanche prochain les assemblées municipales du Pouvoir Populaire auront à nommer les candidats à délégués aux assemblées provinciales et les députés au Parlement. Le 20 janvier prochain ils seront élus les délégués.

mercredi 7 novembre 2007

Des milliers de personnes sinistrées à Cuba

Plus de 40 000 personnes ont été évacuées à la suite des pluies torrentielles tombées lors du passage de la tempête tropicale Noël dans la province voisine d’Holguin, où le fleuve Sagua est aussi sorti de son lit, ainsi que dans la province de Las Tunas, selon les médias gouvernementaux.

Selon les témoins cités, ces inondations seraient les pires depuis le passage de l’ouragan Flora en 1963, qui avait provoqué la mort de 1126 personnes et détruit 11 103 habitations.

A Santiago de Cuba, deuxième ville du pays, l’eau a été rétablie pour 250 000 personnes, ont indiqué les autorités lors de l’inspection des dommages effectuée par le vice-président Carlos Lage, qui a assuré que le chef de l’État, Fidel Castro, éloigné du pouvoir par la maladie, suivait la situation avec «une préoccupation constante», selon le quotidien officiel Granma.

La tempête tropicale Noël, qui n’a pas fait de victime à Cuba, a laissé au moins 127 morts la semaine dernière en République dominicaine et en Haïti, avant de remonter vers le nord au large de la côte atlantique américaine.

La récolte de canne à sucre touchée

La tempête tropicale Noël a laissé des milliers d’hectares de canne à sucre sous l’eau dans l’est et le centre de Cuba.

Des zones étendues de canne à sucre ont aussi été inondées à Santiago de Cuba et dans les provinces de Granma, ainsi que dans les provinces centrales de Camaguey et de Ciego de Avila.

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