vendredi 2 février 2007

Castro et Chavez : les images de la télé cubaine

Fidel Castro n'était pas apparu à la télévision, ni en public depuis le 28 octobre, rendant possible toutes sortes d'hypothèses, dont celles d'un cancer en phase terminale.

Une hypothèse finalement démentie par le docteur José Luis García Sabrido, qui affirme que Fidel Castro a souffert de nombreuses complications, suite à trois opérations successives des instestins.


Les informations publiées par le quotidien espagnol El Pais révèlent les vicissitudes de la santé de Castro en citant des sources de l'Hôpital Public "Gregorio Marañón" de Madrid, où travaille comme chef de service en Chirurgie le docteur José Luis García Sabrido. En décembre dernier García Sabrido a spécialement voyagé à Cuba pour examiner Castro et a démenti les rumeurs insistantes de cancer. "Une infection grave dans l'intestin, au moins trois opérations ratées et plusieurs complications maintiennent le dictateur cubain, prostré avec un pronostic très grave", assure la version publié par El Pais.

Depuis six mois, la présidence de Cuba est assumée par Raul Castro, et un petit nombre de hauts responsables du parti, assurant une certaine stabilité.
Selon Brian Latell, ex-analyste de la CIA "Raul Castro dirige Cuba avec un leadership décisif, Il a été l'organisateur du régime. Il a agi, tiré les ficelles dans l'ombre. Sans lui, le leader de la révolution aurait été incapable de se maintenir au pouvoir. Si je devais prendre une métaphore cinématographique, je dirai que Fidel, le visionnaire narcissique, est le metteur en scène, et Raul le producteur. C'est lui qui a structuré l'armée, organisé les redoutables services de sécurité et développé des secteurs entiers de l'économie."

Le Parti communiste, plus encore qu'avant, est entre ses mains. Quant au reste des institutions, elles se trouvent sous la coupe des "raulistes". Alors oui, Raul est capable de rester en place. Je ne peux pas dire combien de temps. Mais il a ses chances. Il continuera à oeuvrer en coulisse, s'entourera de personnalités comme le vice-président Carlos Lage qu'il pourrait, le cas échéant, nommer à la présidence." (Voit l'interview complet dans le Monde du 31 janvier 2007).

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