Le président cubain Fidel Castro s'en est pris à des «superrévolutionnaires» non nommés qui recommandent pour Cuba des formules «typiques du néolibéralisme» tels des investissements étrangers «sans limites», dans un article paru mardi.
Dans ce nouveau texte publié à la Une de la presse officielle cubaine et intitulé «Les superrévolutionnaires», le chef de l'État, éloigné du pouvoir par la maladie depuis plus d'un an, pose la question: «Qu'est ce qui se passe avec les superrévolutionnaires de la soi-disant extrême gauche ?»
«Que conseillent-ils à la Révolution ? Du pur venin. Les formules typiques du néolibéralisme», écrit Fidel Castro qui ne précise pas à quel courant de l'extrême gauche il se réfère.
Le président cubain reproche en particulier à ces «superrévolutionnaires» d'avoir conseillé à Cuba des investissements «ruineux», par exemple dans l'immobilier.
Si les autorités cubaines «n'avaient pas stoppé à temps les investissements étrangers dans les logements» --qui étaient permis pendant la période de relative ouverture économique des années 1990--, «on en aurait construit des dizaines de milliers sans autres moyens financiers que leur vente préalable à des étrangers résidents à Cuba ou à l'extérieur», explique-t-il.
Et «beaucoup de ces logements auraient pu être acquis par des services du renseignement ennemis et leurs alliés», affirme le chef de l'État.
mercredi 5 septembre 2007
Castro dénonce les «superrévolutionnaires»
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Carlos Fuitzer
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lundi 3 septembre 2007
Le Venezuela ressemble de plus en plus à Cuba
Tandis que le Venezuela engrange des montants records grâce à ses exportations de pétrole, les consommateurs font face à des pénuries de viande, de farine et d'huile de cuisine.
L'inflation annuelle a atteint 16 pour cent au Venezuela ces derniers mois, le taux le plus élevé d'Amérique latine.
Le bolivar a dégringolé de 30 pour cent cette année à 4,85 pour un dollar au marché noir, le seul endroit où il s'échange librement en raison des mesures de restrictions du gouvernement sur les devises étrangères. Un taux plus de deux fois supérieur au taux officiel de 2,15 par dollar décrété en 2005 par le gouvernement. Chávez peut devoir dévaluer le bolivar cette année pour réduire cette incohérence et pour augmenter les recettes du pétrole, qui compose la moitié du revenu du gouvernement.
« Cela été le boom pétrolier le plus mal géré de l'histoire du Venezuela, » a déclaré Ricardo Hausmann, un ancien ministre de la planification du gouvernement qui enseigne maintenant les sciences économiques à l'université de Harvard. « Une dévaluation est inévitable. La seule question est quand. »
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Carlos Fuitzer
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vendredi 8 juin 2007
Fidel Castro donne sa première interview TV en dix mois
Dix mois après le grave accident de santé qui l'a contraint à céder les rênes du pouvoir, Fidel Castro est apparu en meilleure forme et plus alerte mardi soir lors de sa première interview télévisée depuis son retrait mais n'a donné aucune indication sur son éventuel retour à la tête du régime cubain.
L'entretien d'une heure, enregistré la veille, était diffusé par la télévision publique cubaine.
Castro, qui est âgé de 80 ans, y a expliqué qu'il s'alimentait mieux et a semblé détendu tout au long de ses échanges avec le journaliste cubain Randy Alonso
Interrogé sur son humeur, le Comandante répond: "Oui, oui, je fais ce que je dois faire. Il n'y a plus de secrets. J'ai dit que je mange mieux pour la première fois."
Il ne dit rien en revanche de son éventuel retour aux affaires, indiquant seulement qu'il continuera d'écrire des articles - les "réflexions du comandante" - que publient les médias cubains.
Malgré ses cheveux visiblement plus gris et son élocution plus lente qu'avant la maladie, Castro est apparu en net regain de forme par rapport aux images publiées par le régime peu après son retrait.
Vêtu d'un survêtement rouge, blanc et bleu orné d'un drapeau cubain, on a retrouvé le Castro volontiers disert, lisant des statistiques sur la consommation d'énergie, l'éducation et la santé publique au Viêtnam (l'interview a été enregistrée après la récente visite à La Havane du dirigeant viêtnamien, Nong Duc Manh).
Il s'est montré enthousiaste en se remémorant une visite au Nord-Viêtnam en 1973, en pleine guerre contre les Etats-Unis.
Cette interview télévisée était la première depuis le communiqué diffusé le 31 juillet dernier par le régime annonçant que Fidel avait provisoirement délégué ses pouvoirs à son cadet Raul, le temps de se faire soigner pour une hémorragie intestinale. Une première depuis la révolution de 1959.
A Miami, bastion de la communauté cubaine anticastriste exilée, les chaînes de télévision hispanophones ont interrompu leurs programmes pour reprendre en direct le signal de la télévision cubaine.
La dernière apparition publique de Castro, un discours prononcé dans son treillis militaire, remonte au 26 juillet 2006, juste avant d'être hospitalisé d'urgence.
Cinq jours plus tard, le communiqué des autorités annonçaient qu'il avait été victime "d'une crise intestinale violente accompagnée de saignements continus, qui [l'] a contraint à subir une opération chirurgicale compliquée" et qu'il déléguait "à titre provisoire" ses pouvoirs à Raul.
Dans l'intervalle, La Havane a diffusé des photos et des enregistrements vidéos du dirigeant, mettant progressivement en scène son retour et donnant de la crédibilité aux informations officielles sur le bon déroulement de sa convalescence.
Mais aucun responsable cubain ne s'est aventuré à prédire quand il retrouverait son rang, ni même s'il le retrouverait un jour.
Les détails sur sa convalescence demeurent également très parcellaires. Dans un de ses articles, publié le 24 mai, Castro reconnaît qu'il a subi plusieurs opérations qui n'ont pas été des réussites et qu'il a été alimenté pendant "plusieurs mois" par perfusion.
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Carlos Fuitzer
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vendredi 2 février 2007
Castro et Chavez : les images de la télé cubaine
Fidel Castro n'était pas apparu à la télévision, ni en public depuis le 28 octobre, rendant possible toutes sortes d'hypothèses, dont celles d'un cancer en phase terminale.
Une hypothèse finalement démentie par le docteur José Luis García Sabrido, qui affirme que Fidel Castro a souffert de nombreuses complications, suite à trois opérations successives des instestins.
Les informations publiées par le quotidien espagnol El Pais révèlent les vicissitudes de la santé de Castro en citant des sources de l'Hôpital Public "Gregorio Marañón" de Madrid, où travaille comme chef de service en Chirurgie le docteur José Luis García Sabrido. En décembre dernier García Sabrido a spécialement voyagé à Cuba pour examiner Castro et a démenti les rumeurs insistantes de cancer. "Une infection grave dans l'intestin, au moins trois opérations ratées et plusieurs complications maintiennent le dictateur cubain, prostré avec un pronostic très grave", assure la version publié par El Pais.
Depuis six mois, la présidence de Cuba est assumée par Raul Castro, et un petit nombre de hauts responsables du parti, assurant une certaine stabilité.
Selon Brian Latell, ex-analyste de la CIA "Raul Castro dirige Cuba avec un leadership décisif, Il a été l'organisateur du régime. Il a agi, tiré les ficelles dans l'ombre. Sans lui, le leader de la révolution aurait été incapable de se maintenir au pouvoir. Si je devais prendre une métaphore cinématographique, je dirai que Fidel, le visionnaire narcissique, est le metteur en scène, et Raul le producteur. C'est lui qui a structuré l'armée, organisé les redoutables services de sécurité et développé des secteurs entiers de l'économie."
Le Parti communiste, plus encore qu'avant, est entre ses mains. Quant au reste des institutions, elles se trouvent sous la coupe des "raulistes". Alors oui, Raul est capable de rester en place. Je ne peux pas dire combien de temps. Mais il a ses chances. Il continuera à oeuvrer en coulisse, s'entourera de personnalités comme le vice-président Carlos Lage qu'il pourrait, le cas échéant, nommer à la présidence." (Voit l'interview complet dans le Monde du 31 janvier 2007).
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Carlos Fuitzer
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